Le retour de Cherokee Brown
Claire n’a pas beaucoup d’amis au lycée. Un peu à part, elle est souvent
moquée par les autres élèves de sa classe. Un jour, elle rencontre
Steve, son père, qui lui raconte tout de ses origines Cherokee. Grâce à
cette nouvelle relation, Claire, rebaptisée Cherokee, reprend confiance
en elle et devient une battante face aux terreurs de son lycée.
Informations:
Nombre de pages : 369
Éditeur: Flammarion
Prix:13.00
Mon avis :
Une lecture très agréable que j'ai beaucoup apprécié qui aborde plusieurs sujets sensibles et qui touche : l'absence d'un parent, le harcèlement, le "handicap" si l'on peut appeler cela comme ça...
Cherokee, est un personnage que j'aime beaucoup : forte et différente (en bien ) des autres. Je ne connais pas beaucoup de personnes capables d'endurer ce qu'elle a enduré pendant des mois dans son lycée moi la première. Dès le début on comprend que le mystérieux auteur de cette lettre est son père, c'est le seul point négatif que je reproche à ce livre mais là je chipote !!
L'histoire ne contient pas spécialement de rebondissements mais par je ne sais quel moyen on meurt d'envie de tourner la page d'après et de savoir ce qu'il se passe ! Peut-être un peu trop prévisible par moments (je pense à Harrisson et au Concours)
L'écriture de l'auteur est vraiment agréable, je l'ai bien apprécié !
Niveau personnage j'aime beaucoup Cherokee et Harrison !
Un livre sans grandes fausses notes qui est une lecture agréable où les cours sont quand même bien présents donc pas forcément à lire cet été ^^
7/10 Une très bonne lecture !
Extrait : (c'est le prologue)
J'ai décidé d'écrire un roman. Si je ne me mets pas à écrire, je sens
que je vais tuer quelqu'un. Et alors j'irai en prison, et comme j'ai
toujours du bol, je finirai dans une cellule avec le genre de fille-mec
qui se tond les cheveux, roule ses clopes et se distrait en prenant
comme esclave une criminelle de quinze ans. En écrivant un roman, je
peux tuer tous ceux que je veux sans aller en prison, et sans jamais
devenir l'esclave de personne.
C'est Agatha Dashwood qui m'en a donné l'idée. Samedi dernier, je me baladais à South Bank, comme d'hab', et je regardais les étalages de livres d'occasion, comme d'hab', quand soudain j'ai aperçu son ouvrage entre une biographie de la princesse Diana et une Encyclopédie du moteur à pistons : Alors comme ça, vous voulez écrire un roman ? par Agatha Dashwood.
Sur la couverture, une vieille dame fixait le lecteur par-dessus ses lunettes. Elle avait l'air féroce d'une bibliothécaire pour film d'horreur, mais ça ne m'a pas découragée. La première chose que j'ai pensé, c'est : Oui, c'est ça ! C'est exactement ce que je veux ! C'était encore un peu nébuleux parce que l'idée ne m'avait jamais effleurée jusque-là, mais j'ai pris le livre et j'ai fait mon test de la page 123, celui que je fais toujours avant de me décider à acheter un bouquin. Je ne perds pas de temps à lire le résumé au dos ni la première page : bien évidemment, l'auteur aura mis toute son attention dans cette première page. Le vrai test, c'est de savoir comment il ou elle va s'en sortir page 123. Si l'auteur est nul, si l'histoire l'ennuie, alors on peut être sûr qu'une fois arrivé là, il ne fera plus le moindre effort. J'ai donc tourné les feuillets jaunis en essayant de ne pas respirer l'odeur qui s'en dégageait, et voilà ce que j'ai trouvé page 123 :
«Le véritable romancier écrit sur ce qu'il connaît.
Futur romancier, si vous voulez que votre langue sonne juste, si vous voulez que les mots résonnent avec clarté et passion dans la tête des lecteurs, comme les cloches de l'église qui l'appellent à la messe, alors il faut écrire à propos de ce que vous connaissez.»
Bon, les cloches d'église et la messe, tout ça, je ne sais pas trop. Mais le reste... En lisant, j'ai senti mes cheveux se hérisser sur ma tête. J'ai refermé le bouquin d'un coup sec et je suis allée à la caisse. Avec l'aide d'Agatha Dashwood, j'allais écrire le roman de ma vie, mais cette fois, l'intrigue ne serait pas dictée par ma mère, ni par mon beau-père Alan, pas plus que par les débiles de ma classe ou par les professeurs qui sont tous des nuls. Non. Ce serait mon histoire, et c'est moi seule qui allais la raconter.
C'est Agatha Dashwood qui m'en a donné l'idée. Samedi dernier, je me baladais à South Bank, comme d'hab', et je regardais les étalages de livres d'occasion, comme d'hab', quand soudain j'ai aperçu son ouvrage entre une biographie de la princesse Diana et une Encyclopédie du moteur à pistons : Alors comme ça, vous voulez écrire un roman ? par Agatha Dashwood.
Sur la couverture, une vieille dame fixait le lecteur par-dessus ses lunettes. Elle avait l'air féroce d'une bibliothécaire pour film d'horreur, mais ça ne m'a pas découragée. La première chose que j'ai pensé, c'est : Oui, c'est ça ! C'est exactement ce que je veux ! C'était encore un peu nébuleux parce que l'idée ne m'avait jamais effleurée jusque-là, mais j'ai pris le livre et j'ai fait mon test de la page 123, celui que je fais toujours avant de me décider à acheter un bouquin. Je ne perds pas de temps à lire le résumé au dos ni la première page : bien évidemment, l'auteur aura mis toute son attention dans cette première page. Le vrai test, c'est de savoir comment il ou elle va s'en sortir page 123. Si l'auteur est nul, si l'histoire l'ennuie, alors on peut être sûr qu'une fois arrivé là, il ne fera plus le moindre effort. J'ai donc tourné les feuillets jaunis en essayant de ne pas respirer l'odeur qui s'en dégageait, et voilà ce que j'ai trouvé page 123 :
«Le véritable romancier écrit sur ce qu'il connaît.
Futur romancier, si vous voulez que votre langue sonne juste, si vous voulez que les mots résonnent avec clarté et passion dans la tête des lecteurs, comme les cloches de l'église qui l'appellent à la messe, alors il faut écrire à propos de ce que vous connaissez.»
Bon, les cloches d'église et la messe, tout ça, je ne sais pas trop. Mais le reste... En lisant, j'ai senti mes cheveux se hérisser sur ma tête. J'ai refermé le bouquin d'un coup sec et je suis allée à la caisse. Avec l'aide d'Agatha Dashwood, j'allais écrire le roman de ma vie, mais cette fois, l'intrigue ne serait pas dictée par ma mère, ni par mon beau-père Alan, pas plus que par les débiles de ma classe ou par les professeurs qui sont tous des nuls. Non. Ce serait mon histoire, et c'est moi seule qui allais la raconter.
Voilààà
Bonnes vacances !!
Bonnes lectures !!
Bonnes baignades tout ce que vous voulez mais amusez-vous !!!
Chloé :D
Le thème de ce livre à l'air intéressant et le prologue est assez sympathique
RépondreSupprimerOui le thème est vraiment intéressant ! C'est un petit livre sympathique ^^
SupprimerCe livre a vraiment l'air sympa. Merci de le l'avoir fait découvrir^^, je vais voir su je peut le télécharger:)
RépondreSupprimerAhah merci c'est le but ^^
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